Photo des membres de l'Initiative Alimentation.

Membres

Retrouvez ci-dessous une liste des membres de l'Initiative Alimentation. 

Membres

Rémi Berthon

Rémi Berthon est archézoologue, maître de conférences au Muséum National d’Histoire Naturelle et chercheur au sein de l’unité BioArch (UMR 7209). Ses recherches portent sur le pastoralisme et l’exploitation de produits animaux dans le Caucase et l’Anatolie de l’Est aux périodes protohistoriques et antiques, et ses terrains de recherches incluent l’Azerbaïdjan, la Géorgie et la Turquie. Il publie régulièrement des articles scientifiques en collaboration avec d’autres experts, sur des sujets variés (Le vêlage saisonnier chez les bovins préhistoriques européens et son impact sur la disponibilité du lait et la fabrication du fromage,Scientific Reports, Nature Portfolio 2021) (traduit de l’anglais). En automne 2024 il anime une formation organisée par le GDR 3644 BioArcheoDat au Muséum National d’Histoire naturelle sur les méthodes statistiques appliquées à l’étude des pratiques alimentaires anciennes. 

Sylvaine Boulanger

Sylvaine Boulanger est professeure des universités en géographie à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université et membre du laboratoire Médiations (UR 7407). Ses domaines de recherche portent sur la géographie rurale et de l’alimentation, la viticulture durable, les terroirs, ainsi que les dynamiques paysagères et territoriales liées aux productions agricoles et alimentaires. Elle a publié de nombreux travaux sur les vignobles, la labellisation et les pratiques alimentaires, parmi lesquels l’Atlas de la vigne et du vin, un nouveau défi de la mondialisation (Armand Colin, 2015, prix OIV 2016) ou encore plusieurs articles consacrés aux mutations de la filière viticole et aux savoir-faire vitivinicoles. Ses projets actuels s’orientent vers l’étude des pratiques agricoles et alimentaires à l’aune de la durabilité, la valorisation des ressources matérielles et immatérielles, ainsi que la participation au projet ANR SPHINX (2025–2029) sur le patrimoine viticole et paysager.

Sylvie Brunel

Sylvie Brunel est professeure émérite de géographie à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université, rattachée à l’UMR Médiations, spécialiste des questions de développement, de sécurité alimentaire mondiale et de famines. Elle a également obtenu un doctorat en économie. Ancienne responsable de la recherche à Médecins sans Frontières (1984‑1989) et présidente d’Action contre la Faim (1989‑2002), elle a publié près de 40 ouvrages académiques et essais, dont Nourrir le monde. Vaincre la faim (PUF, 2009), et Nourrir. Cessons de maltraiter ceux qui nous font vivre (Buchet-Chastel, 2023). Chevalier de la Légion d’honneur et officier du Mérite agricole, elle siège à l’Académie royale de Belgique et a reçu le Grand Prix de la Société de Géographie en 2024. Ses recherches actuelles examinent l’utilisation du concept de développement durable, les politiques agricoles européennes, la sécurité alimentaire et les famines, en mobilisant une approche critique de l’humanitaire, du tourisme et des questions agricoles contemporaines. 


 

Béatrice Caseau

Béatrice Caseau est professeure d’histoire byzantine à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université, et travaille sur la fin de l’Antiquité et sur le Moyen Âge. Elle mène des recherches sur les Cinq Sens, y compris sur le goût et l’odorat. Elle a publié une monographie en 2015 sur la création d’une culture alimentaire byzantine (Nourritures terrestres, nourritures célestes: la culture alimentaire à Byzance, Paris, ACHCByz, 2015). Elle a par ailleurs édité deux ouvrages collectifs sur des questions en lien avec l’alimentation, l’un en 2022 sur les interdits alimentaires (Religion et interdits alimentaires. 38, 2022, Orient & Méditerranée), et l’autre en 2009 sur les pratiques de l’eucharistie (“Pratiques de l'eucharistie dans les Églises d'Orient et d'Occident au Moyen Âge. Institut d'Études augustiniennes, pp.1336, 2009). Ses projets incluent de publier sur les marqueurs de pain utilisés dans les mondes romains et byzantins, et de continuer à travailler sur les pratiques du jeûne au Moyen Âge ainsi que sur les pratiques festives. 

Nicolas Césard

Nicolas Césard est maître de conférences au Muséum National d’Histoire Naturelle et chercheur en ethnoécologie au sein de l’unité d’Eco-anthropologie (UMR 7206 - ESPP). Ses recherches portent sur les relations et les interrelations entre les hommes et les animaux, en particulier les insectes (ethnoentomologie), dans différents contextes culturels, en Asie du Sud-Est (Bornéo, Indonésie) ou en Amazonie. Il a rédigé des articles scientifiques dans des revues internationales abordant des sujets comme l’Histoire des acclimatations et des pratiques d’élevage de deux espèces séricicoles au XIXe siècle (L'élevage des soies sauvages hier et aujourd'hui. Exemples du Bombyx de l'Ailante et du Saturnie du chêne du Japon. OPIE - Groupe IDF, Feb 2024, Carrières-sous-Poissy, France.). Il est impliqué dans différents projets, notamment l’ANR-BeeCON qui étudie la variabilité socioculturelle des pratiques de récolte du miel en Indonésie et de leurs effets sur la conservation des abeilles (2024-2029). Ses projets incluent de publier deux ouvrages courant 2025 sur les insectes, leur histoire et les rapports qu’ils entretiennent avec les sociétés humaines.


 

Pierre Chandon

Pierre Chandon est professeur de marketing à l’INSEAD, titulaire de la Chaire L’Oréal en marketing, innovation et créativité, et directeur du Centre Multidisciplinaire des Sciences Comportementales (Sorbonne Université, INSEAD). Docteur d’HEC, il est professeur honoraire à l'Université du Pacifique à Lima, et à l'Université Amity à Uttar Pradesh. Ses domaines de recherche abordent les effets du marketing et des politiques publiques - comme l’étiquetage nutritionnel, les facteurs d’incitation alimentaire ou encore la perception en matière de portions et leurs impacts sur les comportements alimentaires des contemporains. Il a récemment publié un article sur les effets de l’empreinte carbone alimentaire sur la consommation alimentaire des contemporains (Which Consumers Change Their Food Choices in Response to Carbon Footprint Labels? The Role of Political Ideology and Other Socio-Demographic Factors. Nutrients, 17(8)), 2025). Il développe des solutions marketing innovantes pour aligner croissance des entreprises et santé des consommateurs. 


 

Karine Clément

Karine Clément est docteure en médecine et professeure des universités-praticien hospitalier dans le service Nutrition à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et dirige depuis 2002 une unité de recherche (SU/INSERM/AP-HP) qui travaille sur la physiopathologie de l’obésité et les troubles associés appelée “Nutriomics”. Ses domaines de recherche sont les causes biologiques complexes des obésités, le lien entre les changements environnementaux, le microbiote intestinal, le système immunitaire et les modifications fonctionnelles des tissus. Elle travaille actuellement sur différents projets, notamment EIC Pathfinder Challenges - un projet européen en coordination sur l’alimentation, le microbiote et les réponses immunitaires dans l’obésité. 


 

Emmanuel Cohen

Emmanuel Cohen est anthropologue bioculturel, chargé de recherche - HDR au CNRS affecté au sein de l’UMR 7206  “Eco-Anthropologie” au Muséum National d’Histoire Naturelle. Ses domaines de recherche sont l’anthropologie sociale de l’alimentation (les représentations et pratiques) et l’anthropologie biologique de l’alimentation (évaluation de la consommation alimentaire, stratégies d’approvisionnement, identification de régimes à risque..) ainsi que les différentes intéractions entre ces dimensions. Il travaille actuellement sur les conceptions du corps, ainsi que ses changements biologiques avec les effets de l’urbanisation sur les populations humaines notamment les populations africaines. En février 2025, il a publié un article dans BMC Public Health, en février 2025, où il analyse, en collaboration, le lien entre alimentation et perception que les consommateurs ont de leur santé dans des contextes culturels différents en Guyane, Guadeloupe, Portugal et Sénégal (Associations between dietary diversity and self-rated health in a transverse study of four local food systems, BMC Public Health, 2025,online). Ses projets récents incluent  TRANSITIONS (2021-2025), porté avec Samuel Pavard et financé par la Fondation Engie, une étude des profils agro-alimentaires aux Antilles (2022-2025) ainsi qu’ANTHROPOLISTIC - une analyse des déterminants bio-culturels du poids corporel au Cameroun et au Sénégal (2023-2028). 


 

Camille Daujeard

Camille Daujeard est archéozoologue, chargée de recherche - HDR au sein de l’UMR 7194 à l’Institut de Paléontologie Humaine du Muséum National d’Histoire Naturelle. Ses domaines de recherche sont l’archéozoologie et la taphonomie des grandes faunes du Pléistocène, les activités de subsistance des homininés et les interactions entre hommes et carnivores. Elle a participé à différentes études, notamment en 2022, où elle explore comment l’écologie comportementale peut éclairer les “coûts et bénéfices” de la consommation de viande dans l’évolution humaine. Elle codirige le programme international de recherche “Préhistoire de Casablanca” (2024-2028) qui recherche les plus anciennes preuves de boucherie au Maroc et primé Clio en 2023. Ses projets prévoient d’étudier les nourritures préhistoriques, l’évolution des pratiques de subsistance sur le temps long et sur la reconnaissance des stigmates anciens de boucherie.


 

Hadrien Dubucs

Hadrien Dubucs est maître de conférences en géographie à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université, membre du laboratoire « Médiations – Sciences des lieux, sciences des liens ». Ses domaines de recherche sont la géographie des migrations et pratiques alimentaires en milieu urbain, avec une attention particulière portée aux commerces alimentaires dits “ethniques”, ainsi que les relations entre pratiques alimentaires migrantes et structuration des espaces urbains. En 2020, il co-écrit un ouvrage explorant le rôle des commerces alimentaires minoritaires et “ethniques” dans les grandes agglomérations françaises (Le petit commerce dans la ville-monde.” L'œil d’or, pp.1-320, 2020). Ses projets prévoient d’étudier par une approche pluridisciplinaire et multiscalaire les processus sociaux liés à l’alimentation et l’articulation entre études migratoires et études alimentaires dans les sciences sociales. 


 

Sylvie Dufour

Sylvie Dufour est physiologiste, biologiste de l’évolution et docteure d’Etat du Muséum National d’Histoire Naturelle et de Sorbonne Université. Directrice de recherche émérite au CNRS, elle est aussi directrice adjointe de l’Institut de l’Océan (ASU) et chargée de mission Mer pour le Muséum National d’Histoire Naturelle. Elle a fondé et dirige l’UMR 8067 BOREA - Biologie des organismes et écosystèmes aquatiques (MNHN, SU, CNRS, IRD, Université de Caen et Université des Antilles). Ses domaines de recherche sont l’écophysiologie et la biologie évolutive des organismes marins dans le cadre des échanges nutritionnels entre milieu aquatique et métabolisme, et l’étude des liens entre santé des écosystèmes marins et ressources alimentaires disponibles en provenance de la mer. Ses projets incluent le projet collaboratif européen  EELSUPPORT (2023-2027) dont l’objectif est d’approfondir les connaissances sur la reproduction en captivité de l’anguille européenne pour soutenir une aquaculture durable et réduire la pression sur les populations sauvages. 


 

Khadija El Hadri-Zegouagh

Khadija El Hadri-Zegouagh est professeure des universités en Physiologie Animale à la Faculté des Sciences et Ingénierie de Sorbonne Université. Elle est rattachée au laboratoire de “Développement, Adaptation et Vieillissement’’ (Dev2A) où elle dirige une thématique de recherche sur l’inflammation liée à l’âge au sein de l’équipe “Vieillissement cellulaire Intégratif et Inflammation’’ à l’Institut de Biologie Paris Scène (IBPS, Dev2A). Avec ses activités de recherche, elle est également responsable du parcours « Nutrition, Qualité et Santé »  (NQS) du master Biologie Intégrative et Physiologie Master NQS. Elle a une grande expérience dans la mise en place et l’encadrement de projets en innovation nutritionnelle avec ses étudiants de master-2 dans le cadre de l’UE “Nutrition and Health” dont elle est responsable au sein de son master NQS. Ces projets sont développés au FabLab de Sorbonne Université (FabLab-SU) en collaboration avec des startups du monde de l’innovation nutritionnelle au service d’une alimentation durable. Elle a acquis une solide expérience dans l’accompagnement et le conseil scientifique de plusieurs startups et entreprises partenaires du master NQS. Khadija est impliquée dans deux structures nouvellement créées, janvier 2025, dans le cadre de l’alliance Sorbonne Université (ASU). Elle est directrice adjointe de l’Initiative Alimentation et membre du comité exécutif et coordinatrice de l’Axe Nutrition de l’Institut Santé Globale (Instituts et initiatives SU)

Fabien Faugeron

Fabien Faugeron est maître de conférences en histoire du Moyen Âge à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université et membre titulaire du Centre Roland Mousnier (UMR 8596) depuis 2011. Ancien membre scientifique de l’École française de Rome, il est spécialiste d’histoire économique et d’histoire de l’alimentation, et ses travaux portent principalement sur l’Italie (XIIe- XVe s.), dont il étudie l’approvisionnement, la distribution et la consommation urbaines, ainsi que l’essor des cuisines régionales. Il a notamment publié les ouvrages Nourrir la ville. Ravitaillement, marchés et métiers de l’alimentation à Venise dans les derniers siècles du Moyen Âge (Rome, 2014) ainsi que Il capitolare degli ufficiali al frumento di Venezia (sec. XIV) (Rome-Venise, 2013), et a plus récemment co-dirigé ‘L’air de la ville rend libre’. Mélanges en l’honneur d’Élisabeth Crouzet-Pavan (Paris, 2025). Par ailleurs, il s’est intéressé - entre autres sujets liés à l’alimentation - à la question du luxe alimentaire et des lois somptuaires (« Le luxe alimentaire à Venise à la fin du Moyen Âge et au début de l’époque moderne, entre lois somptuaires et fastes dogaux », dans Yann Rivière (éd.), Le luxe et les lois somptuaires dans la Rome antique : une approche comparative, Mélanges de l’École française de Rome. Antiquité (MEFRA), 128-1, 2016), à celle des diasporas vénitiennes et du commerce du grain en Méditerranée (« The Venetian “Nation” in Sicily in the Second Half of the Fifteenth Century: The Example of the Valier Brothers’ Company», dans Union in Separation. Diasporic Groups and Identities in the Eastern Mediterranean (1100-1800), Rome, 2015), à celle du marché urbain du point de vue du consommateur (« À chacun sa pitance. Consommateurs et circuits commerciaux du marché alimentaire vénitien dans les derniers siècles du Moyen Âge » dans J. Petrowiste et M. Lafuente Gómez (éd.), Faire son marché au Moyen Âge. Méditerranée occidentale, XIIIe-XIVe siècle, Madrid, 2018) et il a publié l’édition critique de comptes de bouche (« Du bon usage du marché dans une congrégation religieuse du XVe siècle : les spese di bocha de San Giorgio in Alga », Studi Veneziani, n. s. LXVII (2013)). Il assure depuis 2012 le cours d’ « Histoire des cultures et des pratiques alimentaires » du master ACA (Alimentation et Cultures Alimentaires) de la Faculté des Lettres. Depuis début 2025, il dirige l’Initiative Alimentation de l’Alliance Sorbonne Université dont il a organisé les événements préparatoires en 2024. 

Gilles Fumey

Gilles Fumey est professeur de géographie à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université et chercheur au CNRS (SIRICE-UMR 838). Ses domaines de recherche portent sur la géoanthropologie de l’alimentation, la mondialisation ou encore les cultures alimentaires mondiales et la géopolitique. Il a publié une quinzaine d’ouvrages sur l’alimentation, sans oublier les articles variés tous centrés sur la compréhension des pratiques alimentaires, leur histoire, leur dimension territoriale et leurs enjeux globaux (Petite géographie décomplexée du fast-foodHistoire, Europe et relations internationales, vol. 5, n° 2, p. 143‑153). Ses projets incluent de publier sur l’anthropologie comparée de l’alimentation et les pratiques alimentaires au regard de la crise écologique ainsi que l’organisation du colloque international de l’ICREFH (International Commission for Research into European Food History) sur le thème “Food Safety in Europe XIXe-XXIe siècle”. 


 

Cécile Garcia

Cécile Garcia est primatologue et directrice de Recherche au CNRS, rattachée à l’UMR 7206 (CNRS, MHNH et UPCité) elle est spécialisée en écologie comportementale et évolutive. Ses domaines de recherche sont l’écologie alimentaire des primates, la flexibilité des stratégies alimentaires et la cognition alimentaire en lien avec la disponibilité spatio-temporelle de la nourriture, les apports et la dépense énergétiques chez les primates. Elle est rédactrice adjointe de la section écologie comportementale et évolutive de la revue scientifique “Frontiers in Ecology and Evolutionet membre du programme d’études supérieures en primatologie et sciences de la faune sauvage de l’Université de Kyoto. Ses projets incluent une étude sur la consommation des ressources marines par une population de macaques japonais (Projet MacFish 2.0) et l’organisation de sessions au colloque SFECA (Société Française pour l’Étude du Comportement Animal) sur l’adaptation comportementale des primates à l’exploitation des ressources alimentaires humaines en milieux anthropisés.


 

Martine Glorian

Martine Glorian est maîtresse de conférences en physiologie à la Faculté de Sciences et Ingénierie de Sorbonne Université, chercheuse au sein de l’Institut de Biologie Paris Seine et rattachée à l’UMR 1166. Ses domaines de recherche sont les maladies cardiovasculaires et métaboliques. Dans le cadre de son enseignement, elle donne  de multiples cours en Licence et Master sur l’alimentation, est co-responsable de 3 unités d’enseignement en lien avec l’alimentation dont un atelier pratique qui permet aux étudiants de s'initier à la recherche dédiée aux effets cardioprotecteurs de l'alimentation méditerranéenne. Ses projets prévoient une publication sur les avancées récentes des fondements scientifiques de l’alimentation-santé (Les facteurs de risque cardiovasculaires, une découverte révolutionnaire… Et récente ! The Conversation. 2018). 


 

Monica Güell

Monica Güell est professeure de langue et culture catalanes à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université, membre du CRIMIC (EA 2561) et directrice du Centre d’études catalanes. Ses recherches portent sur la littérature catalane des XXe-XXIe siècles, la parémiologie, ainsi que la littérature et la poésie espagnole du Siècle d’Or. En 2024, elle co-organise un colloque sur la table et les festins “À table : cuisines, festins, gastronomies”, où elle a animé une session intitulée « ‘A taula no s’envelleix’. La représentation de la table et de la cuisine dans les parémies catalanes » abordant le rôle symbolique de l'alimentation dans la langue et la culture catalane. La même année, elle co-pilote une manifestation culturelle au CRIMIC “Entaulats : cuines, festins, gastronomia” invitant les chercheurs et étudiants à explorer les liens entre langage, nourriture, symbolique et identité culturelle. Ses projets incluent l’étude interdisciplinaire des mondes ibéro-américains contemporains.

Astrid Guillaume

Astrid Guillaume est maîtresse de conférences - HDR en sciences du langage à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université. Ses domaines de recherche sont la sémiotique, la zoosémiotique, la lexicologie. Elle étudie notamment la terminologie en lien avec les questions d’éthique animale. Présidente-Fondatrice de la Société Française de Zoosémiotique et membre du comité scientifique de la Fondation Droit animal, Éthique et Science, elle est aussi Directrice-Fondatrice de la revue Sémiotique des cultures, aux éditions Classiques Garnier. Elle dirige actuellement trois collections : "Traditions et Croyances" aux Sorbonne Université Presses, "Zoosémiotique" chez L'Harmattan et "Sémiotiques" aux éditions Classiques Garnier. Elle intervient dans des conférences variées, sur les “néologismes de l’alimentation” ou encore “les stratégies publicitaires du sucre”. Ses projets incluent de coordonner des travaux sur la sentience animale et les représentations culturelles de l’alimentation.


 

Esther Katz

Esther Katz est anthropologue, directrice de recherche émérite à l’Institut de Recherche pour le Développement, membre de l’équipe « Patrimoines Locaux, Environnement et Globalisation », au Muséum National d’Histoire Naturelle, et est associée à l’Instituto de Investigaciones Sociales de l’UNAM de México. Ses domaines de recherche sont l’anthropologie de l’alimentation et l’ethnobiologie, elle s’intéresse à la relation entre société et environnement, les changements alimentaires et environnementaux, et la patrimonialisation de l'alimentation en Amérique Latine. Elle a participé au projet Sorbonne Université-InMex portant sur le Mexique, la Colombie, l’Équateur et le Brésil et dirige actuellement un projet sur les insectes comestibles sur ce continent (2022-2026). Elle a co-coordonné une série d’ouvrages sur le piment, dont le troisième vient d’être publié (Chiles en México, historias, culturas y ambientes, Universidad Veracruzana; IRD, 355 p., 2021). Ses projets incluent le développement d’études sur les insectes comestibles, de manière multidisciplinaire et à une échelle internationale. 


 

Mirian Kubo

Mirian Kubo est enseignante‑chercheuse en ingénierie agroalimentaire à l’Université de Technologie de Compiègne (UTC), où elle dirige depuis 2023 la filière « Innovation, Aliments et Agroressources ». Ses domaines de recherche portent sur les procédés alimentaires et les technologies émergentes liées à la nutrition et à la santé — au niveau de la transformation, de la structure des aliments et de leurs propriétés sensorielles et nutritionnelles — avec des applications visant notamment à l’optimisation des jus de fruits et des boissons végétales. Elle a soutenu sa thèse à l’ONIRIS (Nantes) sur la modélisation des effets du chauffage micro-ondes pour l’inactivation enzymatique dans les jus, effectué un post‑doc au Brésil (USP et UNESP). Elle a publié des chapitres et articles (2022‑2023) sur l’usinage haute pression et les ultrasons dans les boissons végétales (“Ultrasound processing to enhance the functionality of plant-based beverages and proteins”, Current Opinion in Food Science, 48, 1–9). Ses projets incluent le développement de procédés innovants pour améliorer la qualité nutritionnelle et sensorielle des produits alimentaires, la modélisation mathématique des processus alimentaires, et l’enseignement de ces notions dans le cadre de programmes innovants comme la Winter School UTC‑Sorbonne .


 

Christophe Lavelle

Christophe Lavelle est chargé de recherche CNRS au Muséum National d’Histoire Naturelle (UMR 7196 / Inserm U1154), cofondateur du Food 2.0 LAB , formateur à l’INSPE pour les professeurs de cuisine, et commissaire scientifique de l’exposition « Je Mange Donc Je Suis ». Ses domaines de recherche couvrent notamment la biophysique de la nutrition, l’épigénétique chromatinienne, les processus de fermentation (en particulier le kéfir de fruit), ainsi que la gastronomie moléculaire et la culture alimentaire patrimoniale. Il a publié une soixantaine d’articles et chapitres d’ouvrages, dont « Fermentation : A Short Scientific and Culinary Overview of Kefir » (2021). Ses projets prévoient une étude clinique sur les marqueurs salivaires et urinaires associés à la consommation de kéfir.  


 

François Lerouxel

François Lerouxel est maître de conférences en histoire romaine à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université, rattaché à l’UMR 8546 AOROC et membre junior de l’Institut Universitaire de France. Spécialiste d’histoire économique, il travaille sur les pratiques de crédit, la monétarisation et les inégalités sociales dans le monde romain, en particulier à partir des sources papyrologiques d’Égypte. Ses recherches portent également sur les systèmes alimentaires antiques, notamment la circulation des céréales, les choix agronomiques liés à l’urbanisation, et les transformations techniques des cultures vivrières. Il a publié plusieurs ouvrages et articles, dont Le marché du crédit dans le monde romain (Égypte et Campanie), Rome, École française de Rome, 2016 et co-dirigé Le changement dans les économies antiques, Bordeaux, Ausonius éditions, 2020. Ses projets en cours incluent une monographie sur les banques privées en Égypte romaine et des travaux croisant archéobotanique et histoire économique pour éclairer les dynamiques alimentaires dans l’Antiquité.


 

Sophie Lignon-Darmaillac

Sophie Lignon-Darmaillac est maîtresse de conférences - HDR en géographie à la Faculté des Lettres à Sorbonne Université, rattachée au Laboratoire Médiations et responsable du Master « Alimentation, Cultures Alimentaires ». Spécialiste de géographie culturelle du vin, elle travaille sur les dynamiques territoriales des vignobles, l’œnotourisme, les politiques de patrimonialisation et les circuits courts alimentaires. Ses recherches portent notamment sur les grandes régions viticoles d’Europe méridionale (Espagne, Portugal, France), les paysages culturels du vin et les formes d’appropriation touristique du terroir. Elle a publié plusieurs ouvrages et articles, dont Les grandes maisons du vignoble de Jerez (1834‑1992)” (Bibliothèque de la Casa de Velázquez, n° 26, 2004) ainsi que des travaux sur les routes des vins, les musées du vin et l’événementiel viticole. Ses projets actuels incluent l’étude des cultural foodscapes, la valorisation des centres d’interprétation œnologiques et l’évolution des pratiques sociales liées au vin dans les territoires touristiques.


 

Léo Mariani

Léo Mariani est anthropologue, maître de conférences - HDR du Muséum National d’Histoire Naturelle rattaché à l’UMR 7206 où il étudie les relations entre alimentation, perception sensorielle et environnement. Ses recherches portent sur l’anthropologie des savoirs alimentaires, les formes de convivialité, la diversité des cultures végétales et les rapports entre goût, paysage et biodiversité. Il a publié plusieurs articles et chapitres d’ouvrages, “Matière à manger. Propositions pour penser les rapports humains/aliments” (Revue d’anthropologie des connaissances, 2018) et  ”Dans la texture des relations”  (Enquêtes sur les ressorts symbolistes d’une crise écologique, Presses Universitaires de Nanterre, 2022), ainsi qu’un essai sur les savoirs horticoles à partir des travaux d’André-Georges Haudricourt. Ses projets actuels incluent l’étude des usages du durian en Asie du Sud-Est, les écologies de l’alimentation urbaine, et les liens entre pratiques agricoles, formes du goût et biodiversité.


 

Caroline Marti

Caroline Marti est professeure au CELSA – Sorbonne Université, responsable du département « Marque » et directrice au sein du GRIPIC de l'axe Médiations Marchandes. Elle co-organise le séminaire Communication, Cultures et Marchés, conjointement avec le LabSIC, et siège au bureau de l’association AGAP - un réseau de recherche dédié aux pratiques communicationnelles en alimentation et gastronomie. Ses travaux de recherche explorent les médiations et médiatisations de l’alimentation (dispositifs, circulations des représentations, influences), la consommation mais aussi la patrimonialisation et les transformations numériques. Elle est l'auteure de l’ouvrage Les médiations culturelles des marques. Une quête d’autorité (ISTE, 2019) ainsi que co-auteure de “La fin de la publicité ? (Le Bord de l’eau, 2014). Elle a également publié sur la sémiotique des marques, les kits pédagogiques, les pratiques alimentaires numériques et les stratégies de communication sur les réseaux sociaux. Ses projets en cours explorent les prises de parole culturelles des marques dans les domaines de l’alimentation et de la gastronomie, à travers des approches sémiolinguistiques croisant dispositifs marchands, savoirs techniques et usages numériques. 


 

Marjan Mashkour

Marjan Mashkour est directrice de recherche au CNRS, rattachée à l’UMR 7209 BioArch au Muséum National d’Histoire Naturelle, où elle codirige l’équipe BioArch. Spécialiste de l’archéozoologie du Proche-Orient et du plateau iranien, elle travaille sur les économies de subsistance des chasseurs-cueilleurs et des premières sociétés pastorales, en particulier sur les processus de domestication du chien, du cheval, du bouc et de l’âne. Ses recherches mobilisent des approches croisées en archéozoologie, isotopie et paléogénomique. Elle est l'auteure de nombreux articles scientifiques, dont plusieurs sur les origines du chien domestique publiés dans Science, ainsi que co-éditrice de l’ouvrage Archaeozoology of the Near East (Oxbow, 2017). Ses projets actuels portent sur l’étude de la faune de sites néolithiques en Iran, les dynamiques de gestion des troupeaux à travers l’analyse isotopique, et la constitution de référentiels ostéologiques pour la reconstitution des environnements anciens en collaboration avec le Musée National d’Iran.

Corinne Mencé‑Caster

Corinne Mencé‑Caster est professeure en linguistique hispanique et romane à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université (RELIR/CLEA), spécialisée en analyse du discours, traductologie et études de genre. Elle développe aussi une réflexion interdisciplinaire sur le lien entre langue, alimentation et imaginaires culturels, notamment dans l’espace caribéen. Ses recherches portent sur les pratiques discursives liées à l’alimentation - y compris les métaphores culinaires et les récits de cuisine - en tant que vecteurs d’expression identitaire, de résistance et de transmission culturelle, particulièrement en littérature et discours antillais. Elle a notamment publié « Parler de l’intimité avec ses langues » (Catalonia, 2022), et elle est l’auteure de plusieurs communications sur les échanges épistolaires féminins médiévaux et les traditions culinaires. Ses projets actuels s’intéressent au discours autour de l’alimentation dans les contextes coloniaux et postcoloniaux, ainsi qu’à la manière dont la langue structure les représentations du goût, du terroir et du genre dans les sociétés créoles.
 

Vincent Moriniaux

Vincent Moriniaux est maître de conférences en géographie à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université, rattaché au Laboratoire Médiations – Sciences des lieux, sciences des liens, où il est responsable de la plateforme Cartographie et Recherche. Ses recherches se situent à l’intersection de la géographie de l’alimentation, des enjeux éthiques, religieux et environnementaux liés aux pratiques alimentaires, et de la cartographie théorique et appliquée. Il a publié plusieurs ouvrages grand public et collectifs, dont  L’alimentation et le temps qu’il fait (Éditions Hermann, 2015, co-dir. Becker & Tabeaud). Il est aussi auteur d’articles sur des sujets comme les édulcorants et le sucre dans l’histoire (Les édulcorants : une autre histoire du sucré, une nouvelle étape dans l'histoire du sucre ?”, dans Le sucre, entre tentations et réglementation, 2014), les rations halal et casher en contexte militaire (2018), ainsi que sur l’impact du tourisme de masse sur les fêtes gastronomiques. Parmi ses projets récents figurent la coordination de l’ouvrage collectif Échanges gastronomiques franco‑japonais et sa participation au commissariat scientifique de l’exposition Le Grand Mezzé au MUCEM, explorant les liens entre alimentation, culture et environnement méditerranéen.


 

Roland Nespoulet

Roland Nespoulet est maître de conférences en préhistoire au Muséum National d’Histoire Naturelle rattaché à l’UMR 7194 et chercheur en archéo‑écologie. Il se spécialise dans l’anthropologie environnementale, étudiant les relations entre sociétés préhistoriques et milieux environnementaux, notamment par l’analyse des ressources végétales et animales. Ses recherches incluent la collecte de mollusques en bord de mer, la chronologie et le peuplement du paléolithique moyen au Maroc, ainsi que les techniques d’exploitation des matières premières lithiques. Il mobilise des approches pluridisciplinaires incluant archéozoologie, isotopie, taphonomie et écologie historique. Il a publié de nombreux travaux, parmi lesquels figurent des études sur la collecte des coques de mollusques en milieu urbain, sur l’importance des coquillages dans l’alimentation paléolithique, et sur l’utilisation d’olives en Afrique (“The first use of olives in Africa around 100,000 years ago.” Nature Plants, vol. 8, 2022). Parmi ses projets actuels figurent la constitution de référentiels isotopiques et taphonomiques pour les mollusques, la reconstitution des pratiques alimentaires côtières préhistoriques, et la poursuite des études méthodologiques en archéo‑écologie et paléoenvironnement, en lien avec des fouilles au Maroc et en France.


 

Jean-Michel Oppert

Jean-Michel Oppert est professeur de nutrition à la Faculté de Santé de Sorbonne Université et chef du service de nutrition à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP). Spécialiste de l’épidémiologie nutritionnelle, il travaille sur les déterminants environnementaux et comportementaux de l’obésité, les liens entre activité physique, alimentation et maladies métaboliques, ainsi que sur les politiques de prévention en santé publique. Ses recherches portent notamment sur l’impact de l’environnement urbain, sur l’activité physique et les comportements alimentaires, sur la mesure de la sédentarité, ainsi que sur les interventions destinées à améliorer la santé métabolique par l’alimentation et l’exercice. Il a publié de nombreux articles scientifiques, parmi lesquels des travaux sur les environnements bâtis, les programmes européens de lutte contre l’obésité, et les recommandations cliniques en matière de nutrition et d’activité physique (“Exercise training in the management of overweight and obesity in adults: Synthesis of the evidence and recommendations from the European Association for the Study of Obesity Physical Activity Working Group.” Obesity Reviews, 2021). Il a été président de l’Association Européenne de l’Étude de l’Obésité (EASO) et il est le représentant français pour l’Observatoire Mondial de l’Activité Physique (GoPA). Ses projets actuels incluent l’étude des trajectoires post-chirurgie bariatrique, la contribution aux recommandations européennes sur la gestion de l’obésité, et la participation à des cohortes urbaines sur les liens entre cadre de vie et santé.


 

Arnaud Page

Arnaud Page est maître de conférences - HDR à l’UFR d’études anglophones à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université, rattaché à l’unité de recherche UR 4086. Spécialiste d’Histoire des sciences, de l’agriculture, de l’environnement et de l’alimentation au XIXe – début XXe siècle, il explore la dimension chimico‑nutritionnelle et agro‑écologique de l’histoire. Il a dirigé des numéros de revue sur les engrais (The fertiliser trade, 2021) et les préoccupations environnementales au Royaume‑Uni (“Les préoccupations environnementales en Grande-Bretagne : entre visibilité et marginalisation (XIXe-XXIe siècles)”, Revue Française de Civilisation Britannique, 2018), et a publié des articles tels que «Pure White Bread? Bleached Flour… 1900–1950» (Technology and Culture, 2023) et “Glutenophilia: Chemistry and Flour Quality in Nineteenth‑century France and Great Britain (Ambix, 2021). Ses projets actuels incluent la publication d’un ouvrage sur l’histoire de l’azote en Grande‑Bretagne à partir de 1840 et la coordination du séminaire interdisciplinaire « L’élément vital : quantification et nutrition » dans un cadre d’histoire environnementale.


 

 Clémence Pagnoux

Clémence Pagnoux est archéobotaniste au CNRS, rattachée à l’unité BioArch (UMR 7209) au Muséum National d’Histoire Naturelle, et enseignante dans le master Bioarchéologie. Spécialiste de l’alimentation et de l’économie végétale en Grèce préhistorique et antique, elle étudie la domestication des arbres fruitiers, l’évolution des cultures arboricoles et le rôle des plantes alimentaires dans les sociétés méditerranéennes en mobilisant des approches croisées en carpologie, morphométrie, sources textuelles et archéogéographie. Elle est l'auteure de nombreux travaux sur l’archéobotanique méditerranéenne, dont “Fruitiers connus et cultivés en Grèce du Néolithique à l’époque romaine (ArcheoSciences, 2019) et de chapitres d’ouvrages (“Greece and Anatolia, 1200–500 BCE” dans A Companion to Ancient Agriculture (2020). Sa thèse porte sur l’arboriculture en Grèce du Néolithique à l’époque romaine (Paris 1, 2016). Ses projets actuels concernent la viticulture et l’oléiculture anciennes, l’analyse morphométrique de semences issues de sites comme Plinthine ou Mazotos, l’étude des paysages végétaux de l’Égypte ancienne, ainsi que la constitution de référentiels carpologiques en collaboration avec des équipes internationales.


 

Béatrice Pérez

Béatrice Pérez est professeure en études hispaniques à Sorbonne Université, et doyenne de la Faculté des Lettres depuis 2022. Spécialiste de l’histoire et de la civilisation espagnoles de la Renaissance et à l’époque moderne, elle se concentre sur l’Inquisition, les judéoconvers, les réseaux marchands et les circulations entre l’océan Atlantique et la Méditerranée. Elle est l'auteure d’ouvrages majeurs, sur la question des judéoconvers dans l’Espagne de la fin du Moyen Age et du début de l’époque moderne (Inquisition, Pouvoir, Société. La province de Séville et ses judéoconvers sous les Rois Catholiques, Champion, Paris, 2007), lauréat du prix Alberto-Benveniste, et sur le rôle joué par les réseaux dans la circulation de l’Homme et les symboliques qui s’y rattachent (Les Marchands de Séville. Une société inquiète, Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 2016). Ses projets actuels portent sur les circulations culturelles et économiques dans l’Andalousie moderne et le développement du projet ECOCINA soutenu par l’Initiative Alimentation portant sur le patrimoine culinaire de la péninsule Ibérique du XIIIe au XVIIIe siècles, à travers les imaginaires, les pratiques, les discours et la circulation des denrées.


 

Sandrine Prat

Sandrine Prat est directrice de recherche au CNRS, rattachée à l’UMR 7194 au Muséum national d’Histoire naturelle, et membre permanente du West Turkana Archaeological Project. Elle est spécialiste en paléoanthropologie, en archéoécologie et en archéomalacologie, menant des recherches sur les origines du genre Homo, la diversité des hominidés plio‑pléistocènes et leurs dispersions hors d’Afrique. Ses travaux combinent analyses morphométriques, isotopiques et cladistiques sur des fossiles et restes archéologiques (mollusques, outils) issus d’Afrique de l’Est (Turkana), d’Europe de l’Est (Crimée) ou du Proche-Orient pour reconstituer les régimes alimentaires au Pliocène et Pléistocène inférieur à travers une approche comparative des primates. Elle compte plus de 60 articles, dont certains publiés dans Frontiers in Evolution and Ecology (“What are the “costs and benefits” of meat-eating in human evolution? The challenging contribution of behavioural ecology to archaeology”, Frontiers in Evolution and Ecology, 2022), ainsi que des contributions récentes sur les réseaux phylogéniques humains, les adaptations paléoenvironnementales et l’épistémologie anthropologique. Ses projets actuels incluent des études sur les consommations de mollusque au Japon (projet MacFish, 2024), la reconstitution des pratiques alimentaires côtières préhistoriques au Maroc, et le développement de bases méthodologiques interdisciplinaires en archéoécologie.


 

Sergi Ramos Alquezar

Sergi Ramos Alquezar est maître de conférences en études ibériques, spécialiste de l’Espagne contemporaine et des cultures catalanes, à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université. Il est également secrétaire de rédaction de la revue Catalonia et membre du comité de rédaction d’Iberic@l. Ses recherches portent sur le cinéma espagnol et catalan, notamment le fantastique et le documentaire, ainsi que les interactions entre ville, littérature et cinéma, avec un intérêt particulier pour la dimension culturelle et linguistique. Il a notamment co-dirigé le numéro Catalonia, 34 – L’espai rural a la literatura i el cinema català i francòfon actuals (Catalonia, juillet 2024), explorant les représentations rurales contemporaines dans le monde catalanophone, et co-organisé le congrès de l’AFC (Association française des catalanistes) et du CRIMIC A table: cuisine, festins, gastronomie organisé en mars 2024. Ses projets actuels portent sur la place du cinéma à Barcelone et la sémiotique de l’espace.


 

Camille Rondot

Camille Rondot est maîtresse de conférences en sciences de l’information et de la communication au CELSA – Sorbonne Université (GRIPIC, UR 1498). Ses travaux portent sur l’analyse des médiations culturelles, politiques et scientifiques, notamment la médiatisation du culinaire, la communication des organisations intergouvernementales et les enjeux de valorisation des savoirs et du patrimoine dans l’espace public numérique. Elle a publié des chapitres et articles, comme « Le prix comme manifestation d’une légitimité politique : la médiatisation de l’évaluation sur le site Internet de l’Unesco comme élément performant » (La médiatisation de l'évaluation, Peter Lang, 2015), ainsi que « Le rôle des réseaux sociaux numériques dans la valorisation des affiches publicitaires numérisées» (Études de communication, n°51, 2018). Ses projets actuels incluent l’étude des stratégies de communication numérique adoptées par les institutions culturelles, l’impact des réseaux sociaux dans la mise en visibilité des contenus patrimoniaux, et le développement d’outils analytiques pour la médiatisation du savoir scientifique.


 

Claire Rossi

Claire Rossi est chimiste, professeure des universités et directrice de l’Université de Technologie de Compiègne (UTC). Spécialiste de la valorisation de la biomasse et des procédés durables, elle conduit ses recherches au sein du laboratoire TIMR (Transformations Intégrées de la Matière Renouvelable, EA 4297), où elle développe des procédés innovants pour la chimie verte, en lien avec les enjeux de transition écologique. Elle s’intéresse notamment à la transformation des ressources biosourcées en ingrédients, arômes et matériaux pour les filières agroalimentaires. Elle publie régulièrement en collaboration avec des chercheurs et des industriels sur l’optimisation des procédés écoresponsables. En 2024, elle soutient plusieurs initiatives interdisciplinaires à l’UTC autour des transitions alimentaires, notamment dans le cadre du programme européen TechnoFood et du réseau d’excellence FoodAltec.

Marie-Pierre Ruas

Marie‑Pierre Ruas est directrice de recherche au CNRS, rattachée à l’UMR 7209 BioArch au Muséum national d’Histoire naturelle, et cofondatrice de la collection Natures en Sociétés. Archéobotaniste experte en patrimoines végétaux, elle analyse les modes d’exploitation, de transformation et de consommation des plantes dans les sociétés préindustrielles de France et du Maroc au Moyen Âge et à l’époque moderne en s’appuyant sur la carpologie, les sources textuelles et iconographiques. Elle est l'auteure de nombreux articles sur les céréales et les plantes (« La parole des grains : enquête archéobotanique sur l’engrain au Moyen Âge en France », 2007 et “Des fruits d’ici et d’ailleurs – Regards sur l’histoire de quelques fruits consommés en Europe”, 2016), ainsi que de contributions sur l’alimentation végétale en contexte funéraire ou montagnard. Ses projets actuels portent sur l’analyse écologique des flores adventices, l’étude des paysages et des pratiques agricoles historiques. Elle travaille également à l’élaboration de référentiels méthodologiques en carpologie, en lien avec plusieurs missions au Maroc et en France.


 

Patricia Serradas Pacheco

Patricia Serradas Pacheco est professeure en biosciences à la Faculté des Sciences et Ingénierie de Sorbonne Université, au sein du Centre de Recherche des Cordeliers où elle enseigne la physiopathologie intestinale et la nutrition. Ses travaux de recherche visent à comprendre les mécanismes cellulaires du transport et de la régulation du glucose dans l’intestin, explorant l’impact des régimes alimentaires riches en lipides ou surcharges glucidiques sur l’homéostasie intestinale. Elle a co-signé des articles tels que Intestinal invalidation of the glucose transporter GLUT2 delays tissue distribution of glucose and reveals an unexpected role in gut homeostasis (Molecular Metabolism, 2016) et Glucose tolerance is improved in mice invalidated for the nuclear receptor HNF‑4γ (Diabetes, 2015). Ses projets actuels portent sur les modèles cellulaires et animaux appliqués à l’étude des pathologies métaboliques. Elle travaille également dans le cadre du projet Solarbiome qui lie microbiote, santé du sol et agriculteurs. 


 

Christine Silvi

Christine Silvi est maîtresse de conférences en langue médiévale à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université, rattachée à UR 4509, spécialisée dans l’étude de la vulgarisation, de la diffusion et de la réception des savoirs scientifiques aux XIIIe et XIVe siècles. Elle se consacre notamment à l’analyse des encyclopédies médiévales, qu’elles soient en latin ou en langues vernaculaires, en étudiant les procédés rhétoriques et argumentatifs employés pour transmettre des connaissances de médecine et de diététique. Elle a publié des articles sur la vulgarisation (« Pour qui vulgariser et comment ? Formes, enjeux et mise en scène de la vulgarisation des savoirs dans le discours encyclopédique du XIIIᵉ siècle » et « Écrire le calendrier sur la main», cycle de conférences organisé par le Centre d’études supérieures de civilisation médiévale et la Médiathèque de Poitiers, 2017, Poitiers) où elle explore la manière dont le savoir scientifique était vulgarisé au Moyen Âge. Ses projets actuels portent sur l’analyse des stratégies discursives utilisées dans les textes scientifiques médiévaux, l’évaluation de leur impact sur la diffusion du savoir auprès de publics variés, et la constitution d’une base de données pour cartographier les pratiques de traduction et de transmission dans les encyclopédies du Moyen Âge en pharmacopée et en diététique.

Bruno Simmen

Bruno Simmen est chargé de recherche au CNRS au Muséum National d’Histoire Naturelle, rattaché à l’UMR 7206, où il dirige des travaux en primatologie comparée, comportement alimentaire et écologie des primates, avec une dimension de conservation. Spécialiste du rôle des traits biologiques et comportementaux dans la diversification des primates et la gestion de leur énergie, il combine études de terrain (comme à Berenty, Madagascar) et analyses expérimentales sur le métabolisme énergétique et les comportements alimentaires des lémuriens. Il est l’auteur de plus de 120 publications, dont des articles tels que “Post-dispersal seed removal in four frugivore-dispersed tree species” (Forget P-M & Théry M , 2001) et “Cost-benefit trade-offs of aquatic resource exploitation in the context of hominin evolution” (Bulletins et mémoires de la Société d’Anthropologie de Paris, 2023). Ses projets actuels portent sur la constitution de référentiels isotopiques et taphonomiques pour les mollusques préhistoriques, la caractérisation des relations humains-lémuriens à Mayotte, et le développement de méthodes pluridisciplinaires en écologie comportementale et en conservation.


 

Julien Tassel

Julien Tassel est maître de conférences - HDR en sciences de l’information et de la communication au Celsa à Sorbonne Université et directeur adjoint du conseil du GRIPIC. Il mène des recherches sur les usages du passé et la mémoire organisationnelle, la communication alimentaire et gastronomique, ainsi que sur les méthodes numériques dans l’enquête sociale et les environnements professionnels. Il est l’auteur de plusieurs numéros spéciaux, notamment Gastronomie et Communication (MEI, 2022) et a participé à l'ouvrage collectif dirigé par Jean-Jacques Boutaud, Les dessous de la communication alimentaire (Ellipses, 2024). Ses projets actuels portent sur l’analyse des manifestes gastronomiques, des stratégies narratives des organisations, et de l’enquête numérique dans les pratiques culturelles alimentaires contemporaines.

Margareta Tengberg

Margareta Tengberg est professeure et directrice de recherche en archéobotanique au CNRS/MNHN, rattachée à l’unité BioArch (UMR 7209). Elle est spécialiste de la reconstitution des économies végétales et des dynamiques agropastorales du Proche‑Orient et d’Asie centrale, mobilisant l’analyse de macro-restes végétaux (bois, graines, fruits) et l’étude de l’origine et de l’évolution des systèmes arboricoles et oasis antiques. Elle est l'auteure de nombreuses communications, dont des contributions sur l’origine et la culture des palmiers dattiers (“Origines et domestication du palmier dattier (Phoenix dactylifera L.)”, Revue d’ethnoécologie, 2013). Ses projets actuels comprennent le développement de référentiels morphométriques et isotopiques sur les cultures céréalières et arboricoles, la constitution de bases de données interdisciplinaires pour l’étude des systèmes agropastoraux anciens et des recherches sur l’agrobiodiversité et les pratiques agraires dans le Sud du Caucase (projet SWEED, 2024-2028).


 

Hélène Thieulin‑Pardo

Hélène Thieulin‑Pardo est professeure d’études ibériques et latino-américaines à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université, rattachée à l’UMR 4083, où elle co-dirige l’équipe SEMH-Sorbonne. Spécialiste de l’Espagne médiévale, son travail porte sur les manuels de confession, les pratiques discursives et rhétoriques liées à la religion, la correspondance des femmes, et la vulgarisation savante entre le XIIIe- et le XVe- siècle. Elle est rédactrice en chef de la revue numérique e‑Spania. Une partie de ses travaux est dédiée à l’édition et à la traduction de textes sur l’alimentation, sur les représentations des produits et des festins et sur la diététique. Ses projets actuels portent sur l’analyse des stratégies discursives religieuses, l’édition de sources médiévales hispaniques, et elle participe à l’organisation du projet ECOCINA (Écologies et mutations du patrimoine culinaire dans la Péninsule Ibérique (XIIIe-XVIIIe- siècle) du Moyen-Âge aux Lumières. Imaginaires, pratiques, discours et circulation des denrées). 


 

Géraldine Veysseyre

Géraldine Veysseyre est maîtresse de conférences - HDR en philologie médiévale à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université, rattachée à l’UR 4509. Elle est spécialisée dans les traductions médiévales en français, la littérature religieuse et historique, la codicologie, la paléographie et l’édition critique de textes anciens. Ses recherches portent notamment sur l’étude de textes rédigés ou traduits en français médiéval qui traitent de l’alimentation sous différents angles : le Livre des Propriétés des choses de Jean Corbechon ou encore les textes religieux vernaculaires. Elle a publié plusieurs éditions critiques et ouvrages, tels que L’Estoire de Brutus (Classiques Garnier, 2015), ainsi que des chapitres sur la rubrication médiévale et la lexicographie ancienne. Ses projets actuels incluent l’édition et l’étude du livre VI de l’Encyclopédie du XIVe de Jean Corbechon et des travaux d’exploration sur les traités religieux du XIVe et XVe siècle traitant des péchés de bouche et comment les éviter. 


 

Jean‑Pierre Williot

Jean‑Pierre Williot est professeur d’histoire contemporaine à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université, rattaché à l’UMR 8138. Il est spécialisé en histoire économique et sociale, en histoire des techniques, des réseaux urbains, des énergies et de l’alimentation en Europe. Il explore les modes de cuisson et de restauration à l’époque de la révolution industrielle, la mobilité alimentaire, la pomme de terre dans l’histoire sociale, et la transition énergétique à travers le gaz et l’électricité. Il a dirigé plusieurs ouvrages collectifs, dont Du feu originel aux nouvelles cuissons (Peter Lang, 2015), Manger en Europe (Peter Lang, 2011) et La restauration ferroviaire entre représentations et consommation (Peter Lang, 2017). Il est également auteur d’ouvrages grand public (Histoire de l’alimentation, 2021 et  Mobilités alimentaires, 2021). Ses projets en cours incluent des recherches sur les réseaux urbains du froid, la médiation des savoirs alimentaires dans les transports ferroviaires et l’organisation du prochain colloque de l’ICREFH sur le thème : Food Safety in Europe XIX-XXI centuries.


 

Maria Zerari‑Penin

Maria Zerari‑Penin est professeure en études ibériques et latino-américaines à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université, rattachée à l’UR 4083. Spécialiste de la littérature hispanique du Siècle d’or, et de la réception post‑cervantine dans les lettres françaises et contemporaines. Ses domaines de recherche touchent aux discours littéraires et paralittéraires sur l’alimentation, ainsi qu’à la mise en lexique et en image dans les textes du XVIe siècle et du XVIIIe siècle. Elle a co-dirigé des colloques comme “Nos, el desengaño”. Le désabusement dans les littératures de l’Espagne et du monde hispanique” (Sorbonne, 2019), et dirige des collections d’ouvrages, dont Le Grand écrivain et sa première Vie (Classiques Garnier, 2021). Ses projets actuels incluent l’édition numérique de textes et l’exploration des stratégies de représentation de la subjectivité chez les écrivains du XVIIᵉ siècle.